UN PETIT TOUR PAR LA TECHNIQUE POUR MIEUX COMPRENDRE LES RICHESSES INFINIES QU'APPORTE UN RAKU.
Après avoir émaillé une pièce, celle-ci est placé dans un four à gaz. La cuisson est menée à un rythme rapide. La maturité de la glaçure est estimée à l'oeil sans l'utilisation de cône ou appareils de mesure. Lorsque la température se situe entre 900 et 1000 degrés, on défourne la pièce, l'émail subit un choc thermique provoquant des craquelures plus ou moins denses suivant les conditions atmosphériques. Celle-ci est immédiatement placée dans un récipient contenant des matières combustibles comme de la sciure de bois. Les flammes puis la fumée viennent modifier les glaçures, produisant des effets de surfaces uniques sur la pièce. Après refroidissement, la pièce est nettoyée avec un avec un abrasif afin d'enlever tous les résidus de suie et de cendre.
POURQUOI CETTE METHODE ?
Parce que j'aime la beauté dynamique liée à la diversité des déformations des matières et des couleurs. Après avoir donné à la pièce une expression personnelle, celle-ci se retrouve, par les chaos thermiques et l'enfumage, en proies à l'énergie de la nature.
Sur une pièce en raku se lit parfaitement la spontanéité et les multiples variations du vent et de la flamme.
Dans cette étroite collaboration en l'homme, la matière et la nature, il est impossible d'être totalement maître de son oeuvre. C'est ainsi que le raku vous apprend à devenir humble.
La pièce réalisée trouve la vie dans ce don que la nature lui offre : "Le relatif": qui lui confère un caractère unique et mystérieux et grâce à qui nous ne cessons d'apprendre.
Prochaines expositions sur le thème des jardins : Château de Courson
Domaine Saint Jean de Beauregard
Après avoir émaillé une pièce, celle-ci est placé dans un four à gaz. La cuisson est menée à un rythme rapide. La maturité de la glaçure est estimée à l'oeil sans l'utilisation de cône ou appareils de mesure. Lorsque la température se situe entre 900 et 1000 degrés, on défourne la pièce, l'émail subit un choc thermique provoquant des craquelures plus ou moins denses suivant les conditions atmosphériques. Celle-ci est immédiatement placée dans un récipient contenant des matières combustibles comme de la sciure de bois. Les flammes puis la fumée viennent modifier les glaçures, produisant des effets de surfaces uniques sur la pièce. Après refroidissement, la pièce est nettoyée avec un avec un abrasif afin d'enlever tous les résidus de suie et de cendre.
POURQUOI CETTE METHODE ?
Parce que j'aime la beauté dynamique liée à la diversité des déformations des matières et des couleurs. Après avoir donné à la pièce une expression personnelle, celle-ci se retrouve, par les chaos thermiques et l'enfumage, en proies à l'énergie de la nature.
Sur une pièce en raku se lit parfaitement la spontanéité et les multiples variations du vent et de la flamme.
Dans cette étroite collaboration en l'homme, la matière et la nature, il est impossible d'être totalement maître de son oeuvre. C'est ainsi que le raku vous apprend à devenir humble.
La pièce réalisée trouve la vie dans ce don que la nature lui offre : "Le relatif": qui lui confère un caractère unique et mystérieux et grâce à qui nous ne cessons d'apprendre.
Prochaines expositions sur le thème des jardins : Château de Courson
Domaine Saint Jean de Beauregard